La Mousson
Loin d’être dans le déni du changement climatique ou de toute autre forme de négationnisme climatique, nous préférons malgré tout laisser la parole à nos compétiteurs lorsqu’il s’agit de rendre le tourisme plus responsable. Il faut être cohérent : je suis moi-même un grand irresponsable, alors offrons aux premiers de la classe la primeur d’essayer de surfer sur la vague du marketing vert.
Nous essayons donc d’avoir une attitude la plus éloignée possible du greenwashing, et comme on vous l’a déjà dit, de faire…et de la fermer (le concept shut up and skate pour le shut up and ramasse les papiers). Et comme rien n’arrive par hasard, ce n’est pas le « Green qu’on a washé » ce Printemps, mais bien le « Wash qui nous a rendu green » !
Ouai, on a eu la mousson.
Comme on l’avait déjà eu en Automne. Un mois de moiteur qui se termine, chaque fin de journée, irrémédiablement par des averses qu’on croyait réservées aux seules latitudes tropicales. Nos départements de l’Ouest des Pyrénées sont alors les seuls (ou presque) à avoir leurs nappes phréatiques excédentaires. La montagne s’est fait « wash greenée » (c’est bon je dépose le terme), et c’est la véritable jungle dés que tu mets un pied hors du sentier. On en arrive même à avoir peur des boas. Les ours sont en train de se Pandaïfier, les bambous poussent en masse, et l’océan est à 22 degrés en Juin (ça c’est véridique).
Alors, selon l’expression consacrée, on passe entre les gouttes… et comme d’hab, on s’adapte !
Voyez plutôt le récap de cette belle mousson de Printemps :
Du bike sauvage et gras à souhait, de la rando à foison, de magnifiques bivouacs par-ci par là, et du Canyoning génial en Sierra ainsi que du côté Français…voilà comment s’occuper et sortir (ou pas) de la moiteur.
Et bonus, on a aussi pu faire découvrir notre Amazonie pyrénéenne à des petits aventuriers lors de leurs séjours de fin d’année, notre beau terroir jusque dans le Gers à une entreprise dont l’équipe est devenue -presque- incollable sur l’art d’assembler plusieurs cépages pour faire un vin (merci patron !) et enfin célébrer comme il se doit des enterrements de vie de garçon plus ou moins arrosés (dans tous les sens du terme).
Merci à vous tous d’être de plus en plus nombreux à nous faire confiance quelle que soit la saison et la météo qu’on rencontre !
JB