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La Pyrénéance

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La Pyrénéance

Un an après le sang, la douleur, et les larmes décrits dans ce même blog pour vous raconter mon épopée lors de la mythique course Béarnaise « La Pyrénéa », me voici de retour pour un récap de l’édition test de « La Pyrénéance ».

On aime bien se creuser le peu de neurones qu’il nous reste pour trouver des formats différents dans les événements. Lointains Artouste Challenge, ou Surf Jubilée (ceux qui savent savent) en attestent et il en va de la même veine au sujet des séjours que l’on met en place. Différent ne veut pas forcément dire nouveau ou révolutionnaire, mais ajouter une part d’inconnu, de loufoquerie ou de challenge bien placé dans un événement sportif ou un séjour m’apparaît à chaque fois assez évident.

Le besoin de rire, de ne pas se prendre trop au sérieux, et l’allergie à l’esprit individualo-compétitif en sont les principales raisons…même si c’est peut être juste, que, étant sûr de perdre sur la partie sportive seule, je trouve d’autres choses pour compenser !

J’ai donc voulu faire la Pyrénéa à l’envers. Du profil plus descendant que montant, du freeride au lieu de la piste de ski, du sentier uniquement en vtt, et du trail pour la course. Du binôme pour imposer le fait d’être ensemble, des ravitos conviviaux, voilà les principaux ingrédients de notre projet.

Dans tous les cas, à moins d’un mois de la date prévue, il n’a pas fallu plus d’un petit groupe Whats’app et 2h pour trouver 20 cobayes à embarquer dans cette édition 0…

Alors que nous montions dans le bus sur la ligne régulière menant en haut de la vallée, je m’étonnais encore que les gars soient venus si facilement, sans faire « de chichi »…et surtout qu’ils me fassent autant confiance !

Et de chichi il n’y a point eu ! Et pour cause !

Accueillis comme des princes dans les installations superbement rénovées du ISKÖ Base Camp, à Gourette, toute la troupe n’a pas eu de mal à se sentir à l’aise dès les premiers demis tombés (bravo les champions…). Un dîner royal pour les sportifs aura été introduit par le brief de course et le dévoilement de la tant attendue trace GPS qui sera la matrice digitale du chauffage de cuisseaux à venir.

Voilà l'accueil exceptionnel réservé par Iskö basecamp & hôtel à Gourette

Cette année, faute de neige nous ne skierons pas mais partirons depuis ISKO direction le Col de Torte par le GR10 puis récupérerons les VTT au Col du Soulor avant de regagner Ayzac Ost via le Col de Couraduque et la célèbre piste enduro MTR. De là, il nous faudra rejoindre Lourdes puis finalement Pau via le chemin Henri IV.

Autant vous dire que la literie neuve et parfaitement moelleuse des chalets est plus que bienvenue avant un réveil à 6h00 et un départ donné à 7h30 depuis le Base Camp.

Quelle journée ! Les binômes inscrits s’en sont donné à cœur joie. Entre performance physique, ravitos de compét et franche camaraderie, la journée se déroulera dans la meilleure ambiance qu’on puisse rêver. La météo, bien qu’incertaine, nous aura offert de superbes couleurs et ambiances des ces contrées sauvages entre le Béarn et la Bigorre.

De la rando sauvage et magnifique, du bike de grande qualité, des moments conviviaux et de partage au top, et avec tout ça, un profil de journée à faire saliver ceux qui aiment se faire mal. Mais sur La Pyrénéance, si nous sommes d’accord pour se faire mal, on se fait aussi beaucoup de bien avec une première pause « huîtres barbeuc » au Soulor,  halte bien méritée au dessus de la Brasserie La Grange à Nousty et une superbe dégustation des bières La Tute, ou encore une arrivée à La Forge Moderne ou la récup se met en place au son de riffs de guitare de bons goût et de délicats sandwich à la Picanha…

Entre grands espaces, essoufflements, ripailles et coups de mous, il fallait quand même un binôme vainqueur au bout de presque 10 heures d’efforts (pauses incluses vous l’avez compris…).

Ravito de luxe grâce à la ferme Brassicole La Grange et sa bière La Tute

La fraîcheur est un avantage, mais aussi un inconvénient ! Carrère/Gomer (on dirait le titre d’un film non ?) en ont fait les frais ! Arrivés loin devant au dernier ravitaillement, la paire volante au-dessus des obstacles depuis le début de la journée a fini par avoir froid, et n’a pas respecté une des règles qui était d’attendre que le dernier binôme arrive au ravito avant de sortir lui-même du ravito. Ils partent, laissant le reste des équipes à leur triste sort à la dégustation « La TUTE ».

Quelle erreur ! La victoire leur échappe alors qu’en embuscade, la paire Baduel/Loubsens, à la faveur d’une erreur de nav du groupe mené par Poles/Watteau (qui l’eût cru ?), se faufile, cahin caha, vers la ligne d’arrivée pour remporter La Coupe. Quel finish, quel talent !

La paire Danflous/Gresy ferme la marche dans un dernier effort dont le courage n’a d’égard que la détresse musculaire. Heureusement que ces deux là sont des champions de la récup !

Arrivée à La Forge Moderne à Pau, dernier ravito !

Voilà, l’édition 0 de la Pyrénéance nous a permis de rejoindre Gourette à Pau, à pied et en VTT, de passer 24h incroyables tous ensemble, et de se dire que, sûrement, on vous donnera rendez vous le dernier vendredi du mois de Mars 2024… Banzaï !

 

On se voit là haut,

Jb

Avis
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