Bon soyons honnêtes, chez Pyrénéance nous avons un faible pour le snowboard. Cette planche à neige, qui a existé avant même les skis comme objet divertissant ou de protection n’est il pas l’essence même des sports de gravité ? Inactif à plat, il lui faut de la pente pour agir. Et que dire de la position en travers ? Les pieds écartés, les genoux fléchis n’est-ce pas la façon la plus naturelle d’avoir l’équilibre ?
Victime de son succès dans les années 90, puisqu’il apporte à ce moment un souffle nouveau et décontracté en station de ski avec le freestyle et le freeride (merci Craig Kelly, Régis Rolland). Alors que l’industrie du ski s’affaiblit, baignée dans la culture de la compétition, certaines personnes ont contribué à entretenir une lutte anti snowboard en France.
Heureusement les plus passionnés, n’ont pas baissé les bras (sauf pour graber leur noze), et amoureux de leur sport sont restés fidèles et ont montré l’exemple. Aujourd’hui encore il n’est pas rare d’entendre : « le snowboard c’est difficile » Non, pas du tout ! C’est juste un petit peu ingrat au début car les chutes peuvent être douloureuses, mais c’est ensuite un chemin vers le firmament. Par chance les planches de snowboard ont évoluées et cela devient beaucoup plus facile d’apprendre, surtout avec un moniteur diplômé d’état. Il existe maintenant des snowboards enfants qui permettent de poser sa merveille dès le plus jeune âge, comme le montrent les Riglets park de Burton Snowboards.
Pendant ce temps, papa est passé au Splitboard, planche qui se sépare en deux afin de monter sur la montagne et vivre son expérience de freeride sauvage, éloigné des pistes et de l’agitation. Pendant qu’il monte à peaux de phoques, Il a le temps de créer sa ligne : la congère qu’il va rayer, le rock qu’il va sauter et le ollie par-dessus le ruisseau. Car c’est bien cela la définition du snowboard : créativité et liberté.